La Réserve naturelle
La réserve naturelle
UN PEU D'HISTOIRE :
Les étangs de Bonnelles font partie d’un domaine sur lequel fut construit un château sous Louis Philippe.
Il fut légué en 1769 par Auguste Léon de Bullion Marquis de Bonnelles à son neveu le neuvième Duc d’Uzès.
Son arrière petit fils Emmanuel de CRUSSOL épousa ANNE de MORTEMART Duchesse d’UZES.
Après le décès de la Duchesse d’UZES en 1933 le domaine fut vendu en plusieurs parcelles.
La parcelle dite « Les étangs de Bonnelles » fut rachetée par la commune de Bonnelles en 1988.
Les étangs de Bonnelles ont été classés Réserve Naturelle Régionale en octobre 2016 pour une durée de 12 ans.
Elle est constituée de deux sites distincts géographiquement :
- un site d'environ 18 hectares situé dans l'ancien parc du château de bonnelles à proximité immédiate du village,
- un second site d'environ 4 hectares constitué de prairies, de mares et de milieux humides bordant la rivière "la Gloriette" au sud de la commune.
Seul le premier site est amménagé et ouvert librement au public.
ATTENTION !! Une règlementation spécifique protège la faune, la flore et la circulation des personnes dans ce périmètre. Il est interdit notamment, de porter atteinte aux végétaux, de les cueillir ou de les emporter. |
Ce site comprend notamment deux étangs connectés entre eux par un petit canal :
" L’étang des Trois Ducs ", le plus grand, comporte trois iles.
" l'étang de Chartemps", le plus petit, est principalement affecté à une activité de pêche réglementée.
CE SITE PRÉSENTE :
Une forte valeur historique, patrimoniale et culturelle puisque l’on y trouve les traces d’un jardin du 19ème siècle et des « fabriques », petits éléments de bâti implantés aux abords des étangs (Temple d’amour, embarcadère, ponceaux.)
Un grand intérêt botanique par la diversité de milieux biologiques dont principalement :
- un boisement de type « Chênaie-Charmaie », milieu arbustif où dominent le chêne et le charme
- une aulnaie
- une roselière à phragmites (roseaux) plantée de peupliers.
- une bétulaie en bordure du petit étang, milieu arbustif où domine le bouleau.
La flore et la végétation y sont elles aussi très variées. On y trouve des espèces protégées en Ile-de-France
Une assez grande diversité de l’avifaune induite par la présence de milieux humides permettant aux espèces les plus remarquables de se reproduire : oiseaux nicheurs (rousserolle effarvatte, le bruant des roseaux), huit espèces d’insectes protégés, 34 espèces d’odonate (libellules).
On peut y observer la présence de la Bondrée apivore, du Faucon hobereau, du Martin pêcheur et du Héron cendré par exemple.
LES FABRIQUES DISPARUES
C’est à la fin du XVIIIème siècle que se développe en France la mode des Parcs à Fabriques notamment dans le parc du château de Bonnelles plus connu sous le nom de « Château de la Duchesse d’Uzès ».
Outre le temple d’amour, l’embarcadère et les ponceaux, il existait à l’époque quatre autres fabriques, aujourd’hui disparues :
La glacière, la canardière, la mosquée et un pavillon chinois sur un soubassement en rocaille proéminent.
Le patrimoine toujours existant
La commune a mené une action de préservation et d’amélioration des qualités culturelles du lieu en respectant l’esprit dans lequel les « fabriques » avaient été construites.
Le pont dit « Temple d'amour » :
Un des éléments architecturaux le plus remarquable du site.
Il dessert l’île principale : l’île du kiosque. C’est un pont à deux arches supportant un petit édifice surnommé « le temple d’amour ».
L’ancien embarcadère de l'étang des « Trois ducs »
Il servait autrefois aux activités de canotage.
L’intérieur de l’embarcadère et ses ouvertures ont été aménagés pour permettre au public d’observer les oiseaux.
Les petits ponts ou ponceaux
Le ponceau, à une arche, dessert l’ile du Diable depuis l’ile du Kiosque. Il a été restauré à l'identique en meulière.
Le troisième, pont à double arche, a également été restauré.